lundi 18 mai 2009

"ELLES". Un nouvel "accrochage".

On pourrait longuement gloser sur ce terme de "nouvel accrochage" utilisé par le Centre Georges Pompidou pour nous présenter le versant féminin de l'art dit moderne et contemporain.

S'agit-il d'un nouvel avatar dans la récente histoire du féminisme ? Il est certain que l'histoire des arts plastiques fut longtemps un territoire essentiellement masculin. Faut-il pour autant tracer, et trancher à nouveau, et délimiter des frontières, aviver ces querelles et délimitations de "territoires" (au demeurant très animales) que l'on souhaiterait voir abolir pour de bon.

En regard de tous ces "ILS", ces "ELLES", ne faudrait-il pas promouvoir, comme le firent tant d'artistes irrévérencieux, une gamme intermédiaire de presque "ILS" et de "ELLES" à tiroirs ou à rallonges.

Comme le firent, chacun et chacune en leur temps, DUCHAMP, feuille de vigne femelle et Rrose Sélavy à la boutonnière, ou LOUISE BOURGEOIS, armée de ses forêts de protubérances laineuses, et de l'armée de ses "zizis", revisités façon Pierre Perret et si bien cousus et recousus.

Que dire enfin de ces espèces intermédiaires - végétaux marins, hermaphrodites et transvestismes des divers règnes végétal, animal et minéral... Lisières et mondes que le Butô a si magistralement explorés...

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