vendredi 30 septembre 2022

Impressions. Reflets. LE HAVRE.

Déchirures. Reflets, Le Havre, 2022.
Photographie numérique ©FDM.


Le Havre n’est pas seulement cubiste (cf. Notre précédent papier). Il est aussi - de par sa situation climatique, « atmosphérique », voué à l’impressionnisme. Sous toutes ses formes.

Ville portuaire avec ses quais et ses bassins. Refuge de ces reflets où les nuages se prolongent et diluent dans des boucles et des serpentins d’eaux tout à la fois mobiles et stagnants. Le Havre voit les formes trembler et s’éparpiller en remous, méandres, lignes anamorphosées.

Les couleurs s’irisent d’une foulitude de camaïeux. Des gris, des verts, des blancs, des roses, des noirs. De l’argenté aussi. Formes et couleurs se mélangent, muent, explosent. La peinture s’y fait abstraite. Pointilliste. Divisionniste.

Ces remous se stabilisent ou déconstruisent en formes multiples et décentrées. Le monde perceptif est en constante construction/déconstruction. - Jeux de balances et de lignes où les nuages et les eaux se diffractent.

La peau du monde visuel y est sensible. Plastique. Elastique.

Serpentins. Le Havre, 2022.
Photographie numérique ©FDM.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire