On a beaucoup parlé ces dernières décennies de "crise de l'art". L'idée m'est toujours apparue comme singulière. L'art, sans doute, ne s'est jamais si bien porté. Il est florissant, multiple et occupe souvent le devant de la scène. — La crise, c'est dans la réalité qu'il faut la situer. Et là, elle est profonde. Endémique. Pas de crise de l'art donc, mais une CRISE DE REALITE. — Que l'art alors (un art de plus en plus éphémère, ludique, et souvent narcissique) puisse être en désaccord avec une réalité malade, cela peut être le cas. — C'est cela qui devrait nous interroger.
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