Février 2011. Photographie ©FDM
Au Musée du Louvre, une jolie petite exposition sur les «Revenants, Images, figures et récits du retour des morts». Bien sûr on reste un peu sur sa faim. On aurait souhaité plus sur ce thème si riche. Mais cette exposition est une bonne mise en bouche. D'autant qu'elle se prolonge par tout un cycle de projections (utilisons le terme « ancien » et adéquat) cinématographiques.
Les spectres, fantômes, squelettes de la danse des morts du Moyen-Âge, les rêveries des romantiques, les ectoplasmes de la photographie spirite (si prolifiques à la fin du XIXe siècle), tout cela a nourri un abondant imaginaire collectif.
Les spectres et la mort pouvaient revêtir une dimension «canaille». En témoignent les projections de lanterne magique. Squelettes ailés, diablotins et figurines hautes en couleur déploient leurs facéties sur les plaques utilisées pour les projections lumineuses : celles-ci proviennent du Musée Gassendi de Digne. Une tirette permet de les animer. La lanterne magique constitue à ce titre un des ancêtres de la cinématographie.
Je me suis amusée ensuite à traquer dans les allées du Musée les ombres, reflets et revenants multiples que la lumière (cette merveilleuse lumière qui éclaire les salles de façon latérale) disposait tout au long de la promenade.
Les squelettes aussi ont attiré mon attention (La Mort Saint Innocent). Toutes ces représentations de la mort qui pullulent au Moyen-Âge pour devenir ensuite plus sourdes et souterraines. Plus lyriques aussi. Avant de connaître dans la photographie et le cinéma (qui en découle) un regain d'activité. Dreyer et ses vampires ne sont pas loin. Et côtoient les fantômes et ectoplasmes de l'expressionnisme allemand.
Tout au long de ce cheminement dans les coursives du Louvre, je n'oublie pas non plus la sourde complainte d'un Belphégor. Lequel peut surgir en n'importe quel point du parcours.
Allons : je vous souhaite bonne promenade ... et quelques frissons.
Exposition "Revenants" au Musée du Louvre
Les spectres, fantômes, squelettes de la danse des morts du Moyen-Âge, les rêveries des romantiques, les ectoplasmes de la photographie spirite (si prolifiques à la fin du XIXe siècle), tout cela a nourri un abondant imaginaire collectif.
Les spectres et la mort pouvaient revêtir une dimension «canaille». En témoignent les projections de lanterne magique. Squelettes ailés, diablotins et figurines hautes en couleur déploient leurs facéties sur les plaques utilisées pour les projections lumineuses : celles-ci proviennent du Musée Gassendi de Digne. Une tirette permet de les animer. La lanterne magique constitue à ce titre un des ancêtres de la cinématographie.
Je me suis amusée ensuite à traquer dans les allées du Musée les ombres, reflets et revenants multiples que la lumière (cette merveilleuse lumière qui éclaire les salles de façon latérale) disposait tout au long de la promenade.
Les squelettes aussi ont attiré mon attention (La Mort Saint Innocent). Toutes ces représentations de la mort qui pullulent au Moyen-Âge pour devenir ensuite plus sourdes et souterraines. Plus lyriques aussi. Avant de connaître dans la photographie et le cinéma (qui en découle) un regain d'activité. Dreyer et ses vampires ne sont pas loin. Et côtoient les fantômes et ectoplasmes de l'expressionnisme allemand.
Tout au long de ce cheminement dans les coursives du Louvre, je n'oublie pas non plus la sourde complainte d'un Belphégor. Lequel peut surgir en n'importe quel point du parcours.
Allons : je vous souhaite bonne promenade ... et quelques frissons.
Exposition "Revenants" au Musée du Louvre
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