Exposition, en cet automne, au Musée des Beaux-Arts de Philadelphie d'un ensemble de "travaux" ou éléments préparatoires à la fabrication d'"Étant donnés...", dernière pièce laissée à la postérité par Marcel Duchamp.
La mise en place (des plus secrète) de ce dispositif érotico-duchampien s'étale sur un laps de temps de vingt ans (1946-1966). Duchamp eut tout loisir pour monter, démonter, mouler, démouler, dessiner et architecturer sa singulière chambre optique. On découvre aujourd'hui que parmi tous ses travaux préparatoires (qu'il vaudrait mieux concevoir comme les rituels successifs d'un gigantesque work in progress) figurent quelque soixante-dix polaroids.
Photographies instantanées prises par Duchamp dans son atelier de New York. Il appréciait particulièrement la dimension physique et "matérielle" de la gélatine du support. Perçue par lui de manière tactile. Et comme une seconde peau. Venant achever, parfaire et souligner la sensualité de son installation.
La photographie (et, en l'occurrence, la photographie dite "instantanée") aura ainsi hanté la totalité du parcours de Duchamp. On se souvient de ces plaques photographiques du tout début du XXe siècle, rangées dans des "Boîtes" dont il goûtait l'apparence et l'apparat : Plaques extra rapides au gélatino-bromure d'argent des Établissements Lumière et Jougla.
* Voir les "objets" sur le site www.philamuseum.org
La mise en place (des plus secrète) de ce dispositif érotico-duchampien s'étale sur un laps de temps de vingt ans (1946-1966). Duchamp eut tout loisir pour monter, démonter, mouler, démouler, dessiner et architecturer sa singulière chambre optique. On découvre aujourd'hui que parmi tous ses travaux préparatoires (qu'il vaudrait mieux concevoir comme les rituels successifs d'un gigantesque work in progress) figurent quelque soixante-dix polaroids.
Photographies instantanées prises par Duchamp dans son atelier de New York. Il appréciait particulièrement la dimension physique et "matérielle" de la gélatine du support. Perçue par lui de manière tactile. Et comme une seconde peau. Venant achever, parfaire et souligner la sensualité de son installation.
La photographie (et, en l'occurrence, la photographie dite "instantanée") aura ainsi hanté la totalité du parcours de Duchamp. On se souvient de ces plaques photographiques du tout début du XXe siècle, rangées dans des "Boîtes" dont il goûtait l'apparence et l'apparat : Plaques extra rapides au gélatino-bromure d'argent des Établissements Lumière et Jougla.
* Voir les "objets" sur le site www.philamuseum.org
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