Initié en 2010 par le service culturel du Musée d'Orsay, un cycle de conférences fut programmé en octobre et décembre dernier dans l'auditorium du Musée. Ce cycle, dont j'avais établi le programme, prit le titre générique de « L'Argent, l'or, le cuivre et la couleur ».
Prolongées, amplifiées, ces trois conférences, assurées par Jean-Joseph Goux et moi-même, font aujourd'hui l'objet de deux publications distinctes. Chacune d'elles circonscrit un champ propre et original sur cette ample question des relations entre l'art et l'argent.
L'intervention de Jean-Joseph Goux, philosophe qui travaille depuis de nombreuses années sur les relations de l'économie, de l'art (sous toutes ses formes : littératures et arts plastiques) et de la culture en général (philosophie, psychanalyse, etc.) porte ici pour l'essentiel sur les mécanismes spéculatifs. Sur la manière dont ceux-ci investissent le champ esthétique - L'Art et l'argent. La rupture moderniste, 1860-1920. Ce livre se conclut sur un entretien - « Les chaussettes de Mondrian » - qui resitue le sujet de manière plus large en envisageant ses prolongements contemporains.
Mon intervention portait sur Van Gogh, sur la manière dont l'argent, la dette, la symbolique et la réalité monétaires ont envahi sa vie et son œuvre. Basée sur une étude de la correspondance du peintre, sur des données empruntées au contexte culturel de l'époque (histoire des pigments, histoire des marchands d'art et de la société bourgeoise du XIXe siècle) et à la formation religieuse du peintre, ce livre - Van Gogh. L'Argent, l'or, le cuivre, la couleur - conduit à une lecture renouvelée de celui qu'Artaud nommait « le plus peintre de tous les peintres ».
J'aurai l'occasion de revenir sur cette redoutable question des relations de l'art et de l'argent. Et sur ces deux ouvrages.
L'Art et l'Argent. La rupture moderniste. 1860-1920.
Van Gogh. l’Argent, l'Or, le Cuivre, la Couleur.
Prolongées, amplifiées, ces trois conférences, assurées par Jean-Joseph Goux et moi-même, font aujourd'hui l'objet de deux publications distinctes. Chacune d'elles circonscrit un champ propre et original sur cette ample question des relations entre l'art et l'argent.
L'intervention de Jean-Joseph Goux, philosophe qui travaille depuis de nombreuses années sur les relations de l'économie, de l'art (sous toutes ses formes : littératures et arts plastiques) et de la culture en général (philosophie, psychanalyse, etc.) porte ici pour l'essentiel sur les mécanismes spéculatifs. Sur la manière dont ceux-ci investissent le champ esthétique - L'Art et l'argent. La rupture moderniste, 1860-1920. Ce livre se conclut sur un entretien - « Les chaussettes de Mondrian » - qui resitue le sujet de manière plus large en envisageant ses prolongements contemporains.
Mon intervention portait sur Van Gogh, sur la manière dont l'argent, la dette, la symbolique et la réalité monétaires ont envahi sa vie et son œuvre. Basée sur une étude de la correspondance du peintre, sur des données empruntées au contexte culturel de l'époque (histoire des pigments, histoire des marchands d'art et de la société bourgeoise du XIXe siècle) et à la formation religieuse du peintre, ce livre - Van Gogh. L'Argent, l'or, le cuivre, la couleur - conduit à une lecture renouvelée de celui qu'Artaud nommait « le plus peintre de tous les peintres ».
J'aurai l'occasion de revenir sur cette redoutable question des relations de l'art et de l'argent. Et sur ces deux ouvrages.
L'Art et l'Argent. La rupture moderniste. 1860-1920.
Van Gogh. l’Argent, l'Or, le Cuivre, la Couleur.
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