Le petit opuscule que je viens de publier sur la fameuse controverse (Heidegger, Meyer Schapiro, Derrida) prenant pour prétexte et appui un tableau de Van Gogh (Les Souliers ou Bottines noires), ce petit opuscule m'a donné beaucoup de plaisir, mais aussi de fil à retordre.
Pas facile de résumer une querelle très bavarde et de porter le fer là où le doute s'installe tout en se dérobant. Pas simple de rendre accessible à TOUS une joute au départ très abstraite.
L'acte de mise en scène théâtrale des échanges - avec ses décors, ses personnages et la voix off du narrateur et de ses comparses - fut très jouissif.
Comme le fut aussi ce mince glissement sémantique, cette apparition d'un terme (la « tatane ») qui d'un coup fait tout basculer. Et permet de lire autrement cette querelle.
Qu'en est-il donc des pieds (et des chaussures) des philosophes et des historiens de l'art ? De manière plus générale, comment l'homme se débrouille-t-il avec ses pieds, ses extrémités et ces curieux objets censés le chausser ? C'est ce que vous apprendrez ici.
Sans cesser de contempler et d'ausculter ces prothèses qui enveloppent, accompagnent et surdéterminent les extrémités de vos membres « inférieurs ». - Vaste programme et singulière expression : la tête d'un philosophe serait-elle d'une autre trempe que ses pieds ? Et que dire alors des chaussures et des pieds des historiens d'art, dont on se dit qu'ils doivent bien arpenter les surfaces et user, au contact du réel, les semelles de leurs souliers ?
En arrière-plan : un tableau. Celui de Van Gogh. - À déployer, déplier et contempler, tel un kakemono, dans le silence de ce qui vous tient lieu d'espace intime.
"L'être de l'étant" de la tatane de Van Gogh
Pas facile de résumer une querelle très bavarde et de porter le fer là où le doute s'installe tout en se dérobant. Pas simple de rendre accessible à TOUS une joute au départ très abstraite.
L'acte de mise en scène théâtrale des échanges - avec ses décors, ses personnages et la voix off du narrateur et de ses comparses - fut très jouissif.
Comme le fut aussi ce mince glissement sémantique, cette apparition d'un terme (la « tatane ») qui d'un coup fait tout basculer. Et permet de lire autrement cette querelle.
Qu'en est-il donc des pieds (et des chaussures) des philosophes et des historiens de l'art ? De manière plus générale, comment l'homme se débrouille-t-il avec ses pieds, ses extrémités et ces curieux objets censés le chausser ? C'est ce que vous apprendrez ici.
Sans cesser de contempler et d'ausculter ces prothèses qui enveloppent, accompagnent et surdéterminent les extrémités de vos membres « inférieurs ». - Vaste programme et singulière expression : la tête d'un philosophe serait-elle d'une autre trempe que ses pieds ? Et que dire alors des chaussures et des pieds des historiens d'art, dont on se dit qu'ils doivent bien arpenter les surfaces et user, au contact du réel, les semelles de leurs souliers ?
En arrière-plan : un tableau. Celui de Van Gogh. - À déployer, déplier et contempler, tel un kakemono, dans le silence de ce qui vous tient lieu d'espace intime.
"L'être de l'étant" de la tatane de Van Gogh
2 commentaires:
Première lecture. Premier commentaire sur "l'être de l'étant" de la tatane de Van Gogh.
— De Thierry Savatier sur son blog.
Un article élégant, érudit, précis. Merci à son auteur.
http://savatier.blog.lemonde.fr/2011/05/06/les-godillots-de-van-gogh/
Pour une présentation, un extrait, et un aperçu général du livre, on peut se référer à cette présentation :
http://www.passagedulivre.com/livre-103556-l-etre-de-l-etant-de-la-tatane-de-van-gogh.htm?couleur_choisie=0
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