jeudi 9 février 2012

EIS ANTONIN ARTAUD. VOICI ANTONIN ARTAUD (PERSPECTIVA).

« ... chaque langue est une façon de sentir l'univers ou de le percevoir. » (Jorge Luis Borges)

Parution, en ce début d'année 2012, aux Éditions Perspectiva (Sao Paulo) de la traduction brésilienne de ma grosse biographie d'Artaud sortie en 2006 aux Éditions Fayard. Une belle et savante traduction. Élégamment préfacée par Isa Kopelman et par Jaco Guinsburg dont on connaît la passion pour le théâtre et les avant-gardes du XXe siècle.

Une traduction est toujours un grand moment de bonheur pour un auteur. Elle excentre les territoires habités, renouvelle et réinvente (comme l'a suggéré Jorge Luis Borges) ces autres habitacles qui sont ceux de la langue.

À commencer par ce titre de l'ouvrage, C'ÉTAIT ANTONIN ARTAUD, référence souhaitée par Claude Durand au fameux C'ÉTAIT DE GAULLE, paru chez Fayard en 1994. L'humour de la référence ne m'avait pas déplu.

Intraduisible en portugais, le titre français, est devenu EIS ANTONIN ARTAUD. Ce qui dévoile une des perspectives de l'ouvrage : VOICI L'HOMME. ECCE HOMO. VOICI ANTONIN ARTAUD et son siècle.

Antonin Artaud, « Homme Océan », comme le rappelle la Gazeta de Alegoas du 01 01 2012 (« Artaud, O Homen Oceano »). Homme Monde, qui a touché à tous les modes d'expression : théâtre, écriture, cinéma, dessin, radio, et dont la pensée n'a cessé de déboucher sur de nouveaux rivages.

« Eis Antonin Artaud »

Un des premiers articles

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