samedi 1 janvier 2022

2022. Big Band : « TAKE A TRAIN ».

Pour 2022, on vous souhaite un spectaculaire
renversement d’années, le passage du noir au blanc,
et du blanc à la couleur.
Rien de mieux pour rêver cette transition que le vibrant

Big Band de Duke Ellington « Take a Train » (1962).

Évadez vous…

De Paris à Montréal
De Washington au Missouri
De Moscou à Pékin, en passant par le transsibérien
Jusqu’à atteindre - par la voie des airs ou sur un nuage
- New York ou San Francisco,

De Kyoto à Hiroshima
De Pékin à Xian
De Mexico jusqu’au petit train des Andes
En passant par les locomotives à vapeur,
les ponts suspendus et les gares à usage unique

Après avoir étrenné un certain nombre de michelines,
Emprunté un aéroplane dans la brousse africaine
Et traversé l’Atlantique sur les coursives du Queen Mary,

En ayant halluciné au doux balancement d’un hamac
Sur le bateau qui remonte l’Amazone. De Bélem à Manaus.
Pour doubler la mise, on ne manquera pas d’emprunter
le monde des rêves et de la Voie lactée
De parcourir à cheval et à reculons l’ensemble des signes
du zodiaque et toutes les cases du Jeu de l’Oie

Nous nous retrouverons tous dans un secteur
non localisé en plein cœur du

« Petit Bal Perdu », fredonné en 1961 par Bourvil.

3 commentaires:

Raphaël Rémiatte a dit…

Un de mes plus jolis voyages en train Salbris – Romorantin, une micheline qui traverse la forêt de Sologne. Une famille de sangliers et de marcassins avait provoqué l'arrêt du convoi qui n'avait rien du Trans Orient Express !

fdemeredieu a dit…

Merci Raphaël, pour la senteur des arbres sur ces rails de traverse
et pour le suspense provoqué par l'arrivée des marrcassins.
Rien sans doute ne vaut les petits trains locaux et champêtres.

fdemeredieu a dit…

Eh bien, pour ce qui est du renversement spectaculaire de ce début d'année, ce n'est pas du tout ce qui était souhaité. Ce papier est HORS JEU. - L'Histoire a déraillé, dispersant sur les routes des civils affolés. La folie humaine est de retour. — STOP : nous n'en voulons pas. Ni feu, ni bombes, ni chars, ni menaces.

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