"l'eau contenue dans l'eau, les courants marins enveloppés par la mer…" (Giuseppe Penone, 1995)
Marées sur la côte normande. La mer disparaît. On la cherche vainement à l'horizon. On l'oublie, quand, soudainement, elle revient. Rapidement. En tous sens. En multipliant les nœuds, les tresses, les rubans. Tous ces courants s'affolent, se contrarient. Une logique implacable mène cependant ces ruisseaux, ces rigoles, ces nappes d'eau salée jusqu'aux confins du sable. Vers la digue, vers la terre.
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