
"Retrouver dans la terre les empreintes de pas effacés par la superposition des pas suivants. Creuser dans la mémoire de la boue, faire de la sculpture." (Giuseppe Penone,1978)
Marcher sur la grève au coucher du soleil. En ce moment précis où les ombres s'allongent. Démesurément.
La figure est mangée, dévorée, dissoute ; elle se fond dans les plans d'eau, émerge sur les surfaces sombres, s'enrichit de rousseurs au contact des rochers.
Marcher, c'est ainsi pour l'ombre apparaître et puis disparaître. Se métamorphoser continûment.
Oui, contagion des rousseurs
RépondreSupprimeret l'ombre qui plonge, qui prend toute la grève.
Bonjour Florence,
RépondreSupprimerQuelle belle façon d'«habiter le réel»!
chaleureuses salutations,
Danyèle Alain
3e impérial
Salutations à Gilbert Pinna et Danyèle Alain
RépondreSupprimerqui, tous deux, m'ont accompagné un temps
le long d'un parcours sur la grève
Il est réconfortant de penser que nos ombres continueront un temps à habiter le "même" réel que nous.
Un réel quelque peu décalé.
En creux
et comme en négatif.