Courtesy Galery Koyanagi
Depuis les recherches empiriques des mathématiciens grecs et la construction du Parthénon jusqu’aux actuelles fractales et images numériques, en passant par le nombre d’or et cette science de la perspective qui eut une telle influence sur la peinture et l’architecture occidentales, on sait bien que les mathématiques constituent l’armature sur laquelle ont travaillé de très nombreux artistes.
L’approche de la Fondation Cartier est ici différente. Il s’agit de mettre en lumière et de rendre visible, audible, pensable par tout un chacun, la pure beauté et les mondes singuliers créés par la pensée mathématique.
Raymond Depardon, David Lynch, Takeshi Kitano, Patti Smith, Hiroshi Sugimoto et les autres artistes sont ici convoqués pour exalter l’épure algébrique et géométrique de cette science très ancienne.
Le centre de l’exposition, ce sont les mondes mathématiques - pluriels, divers, poétiques – et le discours émerveillé des mathématiciens. On découvre ces derniers sans cesse étonnés de ces paysages dont ils ne cessent de perturber et de redéfinir les frontières ou l’absence de frontières.
Espaces courbes. Triangles gras ou maigres. Emboîtements et déplacements des lignes et des figures. Jeux des nombres. L’abstraite et « blanche » scénographie imaginée par David Lynch (dont on sait qu’il est cinéaste, mais aussi plasticien et dessinateur) s’accorde à la pureté géométrique du lieu. Aux transparences de la Fondation Cartier. À cet immeuble de verre aux plans et pans coupés si nets. De manière à ce que le ciel, ses nombres et ses étoiles s’y reflètent.
Le maître-mot de l’exposition est celui de poésie. Froide beauté de l’hyperbole sculptée par Hiroshi Sugimoto (Conceptual Form 011, 2008. – Surface de révolution à courbure négative constante). Rigueur, somptuosité et simplicité du film tourné par Raymond Depardon et Claudine Nougaret : les visages en noir et blanc des mathématiciens invités y fonctionnent comme autant de paysages.
Le Ciel mathématique d’Henri Poincaré (1854-1912), mis en scène sur le mode d’un tableau et d’un diagramme par Jean-Michel Alberola, est là pour nous rappeler, à la manière d’un conte langagier, cette importance qui fut celle des mathématiques dans les avant-garde artistiques de la fin du XIXe et du début du XXe siècles. L’aventure aujourd’hui se perpétue. Au gré du mouvement des particules élémentaires et des oscillations sinueuses de la pensée.
Takeshi Kitano adjoint à l’exposition un tableau noir et un jeu de craies. Il invite ainsi le visiteur à créer à son tour ses propres équations. – Enchaînons donc les nombres et les figures. Perdons nous dans le dédale de ces mondes inventés dont la particularité fut toujours d’entamer ce réel-là où chacun d’entre nous se meut quotidiennement.
Mathématiques. Un dépaysement soudain. Fondation Cartier octobre 2011-Mars 2012.
L’approche de la Fondation Cartier est ici différente. Il s’agit de mettre en lumière et de rendre visible, audible, pensable par tout un chacun, la pure beauté et les mondes singuliers créés par la pensée mathématique.
Raymond Depardon, David Lynch, Takeshi Kitano, Patti Smith, Hiroshi Sugimoto et les autres artistes sont ici convoqués pour exalter l’épure algébrique et géométrique de cette science très ancienne.
Le centre de l’exposition, ce sont les mondes mathématiques - pluriels, divers, poétiques – et le discours émerveillé des mathématiciens. On découvre ces derniers sans cesse étonnés de ces paysages dont ils ne cessent de perturber et de redéfinir les frontières ou l’absence de frontières.
Espaces courbes. Triangles gras ou maigres. Emboîtements et déplacements des lignes et des figures. Jeux des nombres. L’abstraite et « blanche » scénographie imaginée par David Lynch (dont on sait qu’il est cinéaste, mais aussi plasticien et dessinateur) s’accorde à la pureté géométrique du lieu. Aux transparences de la Fondation Cartier. À cet immeuble de verre aux plans et pans coupés si nets. De manière à ce que le ciel, ses nombres et ses étoiles s’y reflètent.
Le maître-mot de l’exposition est celui de poésie. Froide beauté de l’hyperbole sculptée par Hiroshi Sugimoto (Conceptual Form 011, 2008. – Surface de révolution à courbure négative constante). Rigueur, somptuosité et simplicité du film tourné par Raymond Depardon et Claudine Nougaret : les visages en noir et blanc des mathématiciens invités y fonctionnent comme autant de paysages.
Le Ciel mathématique d’Henri Poincaré (1854-1912), mis en scène sur le mode d’un tableau et d’un diagramme par Jean-Michel Alberola, est là pour nous rappeler, à la manière d’un conte langagier, cette importance qui fut celle des mathématiques dans les avant-garde artistiques de la fin du XIXe et du début du XXe siècles. L’aventure aujourd’hui se perpétue. Au gré du mouvement des particules élémentaires et des oscillations sinueuses de la pensée.
Takeshi Kitano adjoint à l’exposition un tableau noir et un jeu de craies. Il invite ainsi le visiteur à créer à son tour ses propres équations. – Enchaînons donc les nombres et les figures. Perdons nous dans le dédale de ces mondes inventés dont la particularité fut toujours d’entamer ce réel-là où chacun d’entre nous se meut quotidiennement.
Mathématiques. Un dépaysement soudain. Fondation Cartier octobre 2011-Mars 2012.
1 commentaire:
trés bonne exposition
merci
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