Boulonneur. Dévisseur et Déboulonneur. Soudeur de matières et matériaux divers. Poète de l’Orénoque, de ses masques et horizons lointains. Amateur de boîtes, boulons, pelles, tournevis. Récupérateur de ferrailles. Amoureux des bois flottés qui parcourent les mers et la planète, au gré des courants et des vents. Adepte du polissage et ripolinage des surfaces, Monsieur Cyrille Bosc parcourt ses différents chemins. Qui sont pluriels. Résolument pluriels.
Créateur de balancelles multicolores et de machines à gazouiller, de sortes de jouets pour de grands enfants. Monteur et montreur de marionnettes souvent de belle taille. Ou fabricateur de mondes lilliputiens, peuplés de vis, de fragments, de tous les rebuts des usages du monde. « Art Brutier » [il met souvent ses pas dans le sillage de l’Art Brut], Monsieur Cyclo-Cyrille Bosc parcourt l’univers des apparences et des savoir-faire. Il s’invente des mondes, les entasse et agrège les uns aux autres.
Une poupée surréaliste avoisine une idole d’un autre âge. Les courbes et contrecourbes d’une sculpture acérée, la selle et le guidon d’un artiste - qui n’est plus (ou pas encore, ou plus du tout ou bien pour toujours) Picasso - veillent sur l’armée des blocs, des coffres, des socles et des formes élancées qui y prennent appui.
Comment choisir entre les 1001 vies d’un "montreur" de marionnettes et de mondes plastiques qui se dédoublent et se démultiplient ? À la façon d’œuvres gigognes ou de poupées que l’œil du visiteur se plaît à encastrer (ou désencastrer, développer) les unes dans les autres, les unes en dehors des autres.
Secrètement et dans votre dos, il prépare déjà les formes et agrégats suivants, les bidons cabossés et refondus, les cercles et les flèches, les hélices qui vont servir à construire d’autres mondes. À échelle un, deux ou trois. Ou moins Zéro. Car ces mondes sont paradoxaux. Il s’additionnent ou bien s’annulent. Tant ils sont multiples, polyvalents et foisonnants.
De ces paradoxes, Monsieur Cyclo-Cyrille-Bosc n’a que faire. Il les entretiendrait plutôt. À la ligne droite, il préfère, le lent cheminement et le foisonnement des labyrinthes.
Le Passage (« un aller pour Lampedusa ») Ph.©FDM.
Créateur de balancelles multicolores et de machines à gazouiller, de sortes de jouets pour de grands enfants. Monteur et montreur de marionnettes souvent de belle taille. Ou fabricateur de mondes lilliputiens, peuplés de vis, de fragments, de tous les rebuts des usages du monde. « Art Brutier » [il met souvent ses pas dans le sillage de l’Art Brut], Monsieur Cyclo-Cyrille Bosc parcourt l’univers des apparences et des savoir-faire. Il s’invente des mondes, les entasse et agrège les uns aux autres.
Une poupée surréaliste avoisine une idole d’un autre âge. Les courbes et contrecourbes d’une sculpture acérée, la selle et le guidon d’un artiste - qui n’est plus (ou pas encore, ou plus du tout ou bien pour toujours) Picasso - veillent sur l’armée des blocs, des coffres, des socles et des formes élancées qui y prennent appui.
Comment choisir entre les 1001 vies d’un "montreur" de marionnettes et de mondes plastiques qui se dédoublent et se démultiplient ? À la façon d’œuvres gigognes ou de poupées que l’œil du visiteur se plaît à encastrer (ou désencastrer, développer) les unes dans les autres, les unes en dehors des autres.
Secrètement et dans votre dos, il prépare déjà les formes et agrégats suivants, les bidons cabossés et refondus, les cercles et les flèches, les hélices qui vont servir à construire d’autres mondes. À échelle un, deux ou trois. Ou moins Zéro. Car ces mondes sont paradoxaux. Il s’additionnent ou bien s’annulent. Tant ils sont multiples, polyvalents et foisonnants.
De ces paradoxes, Monsieur Cyclo-Cyrille-Bosc n’a que faire. Il les entretiendrait plutôt. À la ligne droite, il préfère, le lent cheminement et le foisonnement des labyrinthes.