jeudi 6 août 2009

ANTONIN ARTAUD "POUR EN FINIR AVEC LE JUGEMENT DE MÈREDIEU"

Bravo pour le titre de cette chronique parue sur le blog "lesloupsediteurs" (François-René Simon, 2 juillet 2009) et qui se veut (est-ce une idée ?) "assassine". - Bien trouvé et bien envoyé ! D'autant que Lacan lui-même ("les noms du père" ou les "non-dupes errent") a dû se retourner dans sa tombe au vu de la féminisation outrancière de cette œuvre du Mômo.

Mais n'est-ce pas trop d'honneur ?

Votre papier passe outre aux nuances, si nombreuses dans L'Affaire Artaud, ce qui vous conduit à donner un tour malveillant à certains de mes constats ou développements. Les énumérer est impossible. Je renvoie donc le lecteur à la lecture de l'ouvrage.

Simplement, ceci auquel je tiens : je n'ai nulle part "dénigré" Maurice Nadeau, dont j'ai au contraire tenu à préciser qu'il avait "tant œuvré pour la littérature !" (L'Affaire Artaud, Fayard, p. 402.) Ne pas être d'accord avec quelqu'un est-ce forcément l'"insulter" ou le "dénigrer" ?

La "haine" : cette accusation ne me surprend pas. Vous avez, comme beaucoup en cette Affaire, quelque difficulté à vous départir de cette règle, ce dispositif ou cette procédure "haineuse", institués en cette histoire il y a plus de 60 ans.

Disons les choses nettement (ET UNE FOIS POUR TOUTES). La haine est une chose grave. Elle ne se conçoit que comme l'envers ou le revers d'attachements très forts et très puissants. Et là, pardonnez-moi, mais Paule Thévenin (comme d'ailleurs la plupart des protagonistes de cette histoire) m'est "INDIFFÉRENTE". `

Que je puisse, par contre, cultiver une ironie parfois féroce, c'est, me semble-t-il, la moindre des choses, pour quelqu'un qui entend manifester son droit à penser. Et à penser librement.

(Cf. lesloupsediteurs.fr/blog).

A SUIVRE...

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