Les exclusions et processus de déni, tels qu'ils sont décrits dans l'article récent de Philippe Cohen ("L'Affaire Artaud ou le maccarthisme littéraire", Marianne2) et que je rencontre depuis trente ans, n'ont pas disparu. Ces processus se transforment au cours du temps. Ils connaissent à l'heure actuelle un regain dans la vigueur et l'alacrité, d'autres instances et d'autres individus ayant aujourd'hui pris le relais.
En témoigne ce qui aurait pu n'être qu'un innocent colloque : cette réunion, à la Fondation Singer-Polignac, des représentants des actuels Corps constitués de l'Affaire Artaud : la famille, les psychiatres, les éditions Gallimard…
Avant même que la séance n'ait eu lieu, il m'avait été finalement "signifié" que je n'avais pas à y figurer. On comprend bien que mon nom n'ait pu à aucun prix être prononcé. Et alors même que divers intervenants ne se gênaient pas (et aurait-ils pu faire autrement ?) pour utiliser mes travaux en long, en large, en travers. Et de A à Z.
Que j'aie pu assister à la séance, du fond de la salle et "incognito", cela relève du miracle.
Il est dommage sur ce point que n'ait pas été retransmise sur Internet la Table Ronde finale. Mr Malausséna y évoque l'affaire Artaud, en précisant qu'il a pu reconstituer l'Affaire "heure par heure".
Diable ! Ce n'est pas encore, seconde par seconde, mais il faut bien remarquer que mon insistance à décrire par le menu les détails de l'Affaire avait bien été perçue par quelques critiques comme relevant d'un regard "chirurgical" et "clinique". Le neveu d'Artaud souhaite-t-il ici faire quelque surenchère ?
Monsieur Malausséna ne semble pas avoir compris que deux ouvrages volumineux et conséquents sont parus aux Éditions Fayard, une biographie, C'était Antonin Artaud, en 2006, et une somme sur L'Affaire Artaud, en 2009. Gommer d'un coup de plumeau ou de baguette magique quelque 2000 pages de recherches, de références et d'histoire, c'est une gageure impossible à tenir…
Et cela finit par se voir comme plusieurs nez au centre d'une même figure !
FEUILLETON (5) : à suivre.
En témoigne ce qui aurait pu n'être qu'un innocent colloque : cette réunion, à la Fondation Singer-Polignac, des représentants des actuels Corps constitués de l'Affaire Artaud : la famille, les psychiatres, les éditions Gallimard…
Avant même que la séance n'ait eu lieu, il m'avait été finalement "signifié" que je n'avais pas à y figurer. On comprend bien que mon nom n'ait pu à aucun prix être prononcé. Et alors même que divers intervenants ne se gênaient pas (et aurait-ils pu faire autrement ?) pour utiliser mes travaux en long, en large, en travers. Et de A à Z.
Que j'aie pu assister à la séance, du fond de la salle et "incognito", cela relève du miracle.
Il est dommage sur ce point que n'ait pas été retransmise sur Internet la Table Ronde finale. Mr Malausséna y évoque l'affaire Artaud, en précisant qu'il a pu reconstituer l'Affaire "heure par heure".
Diable ! Ce n'est pas encore, seconde par seconde, mais il faut bien remarquer que mon insistance à décrire par le menu les détails de l'Affaire avait bien été perçue par quelques critiques comme relevant d'un regard "chirurgical" et "clinique". Le neveu d'Artaud souhaite-t-il ici faire quelque surenchère ?
Monsieur Malausséna ne semble pas avoir compris que deux ouvrages volumineux et conséquents sont parus aux Éditions Fayard, une biographie, C'était Antonin Artaud, en 2006, et une somme sur L'Affaire Artaud, en 2009. Gommer d'un coup de plumeau ou de baguette magique quelque 2000 pages de recherches, de références et d'histoire, c'est une gageure impossible à tenir…
Et cela finit par se voir comme plusieurs nez au centre d'une même figure !
FEUILLETON (5) : à suivre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire